
Aristophane, Nuées
Le Socrate mystérique - Quête initiatique et aspect "démonique" du rite socratique Strepsiade : « Maintenant, donc, j’ai médité toute la nuit sur la voie à suivre et j’ai trouvé un sentier démoniquement prodigieux (atrapon daimoniôs huperphua) ; si je puis le convaincre, je serai sauvé (sôthèsomai) ». (Aristophane, Nuées, 75-77) Acteur de l'ancienne comédie Musée du Louvre Strepsiade : « Mais j’invoquerai les dieux et j'irai moi-même au Meditorium (Phrontistérion). Seulement,

Platon, Euthydème
Le Socrate mystérique - Quête initiatique et aspect "démonique" du rite socratique Socrate : « Eh bien, Criton, j’ai l’intention de me remettre, moi, à ces deux hommes…». Criton : « Que dis-tu ? A ton âge ? Ne crains-tu pas d’être trop vieux ? » (Platon, Euthydème, 272b) Socrate : « … les invoquant comme les Dioscures de nous sauver (sôsai), le jeune homme et moi ». (Euthydème, 293a) Les Dioscures Méridienne de Santa Maria degli Angeli Rome Socrate : « Mais quand je me levai

Platon, Banquet
Le Socrate mystérique - Quête initiatique et aspect "démonique" du rite socratique Alcibiade : « Je maintiens donc que Socrate est on ne peut plus pareil à ces silènes (tois silenois) qui se dressent dans les ateliers de sculpteurs et que les artisans représentent avec un syrinx ou un aulos à la main (syriggas è aulous) : si on les ouvre par le milieu, on s’aperçoit qu’ils contiennent en leur intérieur des figurines des dieux (agalmata theôn). Je maintiens par ailleurs que ce

Platon, Théétète
Le Socrate mystérique - Quête initiatique et aspect "démonique" du rite socratique Socrate : « Lorsqu'ils (certains disciples) reviennent, réclamant de m'avoir pour partenaire, à quelques uns la chose démonique qui m'arrive (to gignomenon moi daimonion) me retient de m'unir. A quelques autres, elle me laisse faire, et ceux-là à nouveau donnent en abondance ». (Trad. Narcy légèrement modifiée) (Platon, Théétète, 151a) Socrate et ses disciples Gustave Doré Dans le Théétète comp

Xénophon, Banquet
Le Socrate mystérique - Quête initiatique dans l'expérience soudaine de la beauté « Autolycos s’assit auprès de son père ; les autres convives, comme de juste, s’étendirent sur des lits. À observer ce qui se produisit alors, on aurait pu immédiatement se rendre compte que la beauté est de sa nature chose royale, surtout quand elle est jointe chez son possesseur, comme c’était le cas pour Autolycos, à la modestie et à la réserve (met' aidous kai sôphrosunès). D’abord, en effet